Chronique N°5 : Harry Potter et l’Enfant Maudit, JK. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne.

Harry Potter et l’Enfant Maudit, JK. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne.

Galimard Jeunesse, 352 pages. 

« Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light. » – Dumbledore

Résumé de la pièce de théâtre

« Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus. »

CE QUE PENSE LUDIVINE.

Depuis la bataille qu’a connu Poudlard contre les forces du mal, dix neuf après, c’est maintenant au tour des enfants des deux couples que forment Harry et Ginny, Ron et Hermione, de faire leur rentrée dans la célèbre école de magie. Harry et Ginny ont trois enfants, James, Albus et Lily. Quand à Ron et Hermione, leur deux enfants se prénomment Rose et Hugo. Rose est le portait craché de sa mère, et fait sa rentrée à l’école en même temps que le deuxième fils d’Harry. Albus se questionne afin de savoir si lui aussi se verra intégrer Griffondor, comme son père et son frère, James. Il a peur d’intégrer Serpentard, de peur de faire honte à sa famille.

J’ai toujours attendu avec une grande impatience la suite de ma saga préférée. Pour moi, Harry Potter ne sera jamais fini. En grande insatisfaite que je suis, j’aurais toujours espoir qu’une suite apparaisse. Donc quand j’ai su que J.K Rowling allait sortir une suite, je comptais les jours, impatiente. Puis le jour de la sortie d’ « Harry Potter et l’enfant maudit », je n’ai pas attendu pour l’acheter. Quand je l’ai acheté, j’avais néanmoins un petit apriori, en effet j’avais peur de ne pas l’aimer autant comme j’ai pu aimer les livres et les films.

En moi, une certaine appréhension résidait avant que je ne commence la lecture de la pièce de théâtre, parce que voilà c’est bien une pièce de théâtre, écrit en collaboration avec John Tiffany et Jack Thorne. Lire une pièce de théâtre est tout de suite moins attrayant qu’un bon roman. La complexité entre savoir qui parle et qui joue l’action est plus compliquée à percevoir, que quand tout est expliqué dans un roman avec les verbes de paroles, d’action et beaucoup plus de détails.

Pourtant, quand j’ai ouvert la première page et que mes yeux ont parcouru mots après mots, mon âme de Potterhead s’est déclenchée une nouvelle fois en moi. J’ai tout de suite été prise dans la lecture, laissant de côté mon apriori sur le théâtre. Les scènes sont tout aussi prenantes les unes que les autres, et sont réellement faciles à lire. Dès que j’ai commencé à lire, je n’ai pas pu m’arrêter, j’ai fini cette huitième histoire d’une traite. Les actions nous tiennent en abime du début jusqu’à la fin de la dernière scène. C’est réellement une histoire rythmée, dynamique et forte en émotions, malgré le manque de narration.

J’ai aimé que la première scène reprenne celle de la fin du dernier film, où nous voyons les enfants d’Harry, Ginny, Ron et Hermione prendre le train en direction de Poudlard.

Comme dans la saga Harry Potter, il est impossible de parler d’un personnage sans en parler d’un autre. C’est pourquoi j’ai adoré relire la complicité entre les trois amis Harry, Ron et Hermione, qui est toujours aussi présente, malgré ces années depuis la bataille contre Voldemort au château de Poudlard. Harry est toujours égal à lui même, avec autant d’incertitude et de questions, c’est ce qu’il a apparemment transmis à son fils, Albus. Hermione est toujours aussi intelligente et aussi imposante, et quant à Ron, et bien il reste le Ron qu’on aime.

Quant aux plus jeunes, nous voyons le rapprochement entre Albus et Scorpius, le fils de Drago Malfoy. Etonnant, non ? Mais il semblerait que ces ados soient faits pour s’entendre. Comme dis précédemment, Albus est comme son père, aussi incertain et parfois même angoissé. Mais c’est ce qui fait qu’on l’aime, on s’attache à ce petit bonhomme qui essaye de trouver sa place, on ressent même de la peine et on voudrait que tout s’arrange pour lui. Quant à Scorpius, je l’adore ! C’est un bout en train qui ne manque pas d’humour et il tellement gentil.

J’ai aimé cette pièce de théâtre, je me suis tellement replongée dans la magie d’Harry Potter, et c’est ce que j’espérais réellement retrouver. Je ne suis pas déçue.

Je n’ai malheureusement pas pu imaginer les nouveaux comédiens. Dans ma tête Harry, Ron, Hermione, Ginny, Drago, Albus, Scropius resteront les acteurs que j’ai toujours connus.

Pour conclure, la collaboration entre l’auteure célèbre et les deux écrivains de pièces de théâtre professionnels, a réussi à faire vivre nos personnages préférés non plus dans un roman, mais dans une pièce de théâtre. Ils ont réussi à faire en sorte que nous ne perdons aucune magie, et que nous soyons toujours aussi fan.

Je n’ai qu’un seul mot à dire pour conclure :

« Always. » – Rogue

L’avez vous lu ? Quelles sont vos impressions ?
Avez vous vu les Animaux Fantastiques ?
N’hésitez pas à laisser vos impressions dans les commentaires !

Note de Ludivine :

10/5

C’est possible ? C’est réellement un coup de cœur.

Vous pouvez retrouver la pièce de théâtre ici :

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